Tout savoir sur la Réunion




Tout savoir sur: Le Basalte, la naissance et l'histoire de l'ile de la Réunion

Le basalte

Le basalte est une roche volcanique issue d'un magma refroidi rapidement au contact de l'eau ou de l'air. C'est le constituant principal de la couche supérieure de la croûte océanique.
Le mot basalte est emprunté du latin basaltes, lui-même probablement dérivé d'un terme éthiopien signifiant « roche noire ».
Le basalte est une roche mélanocrate à holomélanocrate (sombre à très sombre). Il a une structure microlithique, et il est composé essentiellement de plagioclases (50 %), de pyroxènes (25 à 40 %), d'olivine (10 à 25 %), et de 2 à 3 % de magnétite. Les basaltes sont issus de la fusion partielle du manteau terrestre de composition péridotitique (lherzolite).

Source, Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Basalte




Naissance de l'ile de la Réunion


Le Piton des neiges émergea des profondeurs de l'océan 4 500 m, il y a plu de  trois million d'années, après une activité volcanique intense. L'île se forma autour du Piton hors de l'eau. Ce piton situé au milieu de la plaque africaine est né de l’activité d’un point chaud, que l'on connaît sous le nom de point chaud de la Réunion, également à l'origine des Trapps du Deccan. Les trapps du Deccan ou trapps du Dekkan sont des plateaux basaltiques constitués par un empilement d'épanchements volcaniques. La formation des trapps du Dekkan, produite à la limite entre le Crétacé et le Paléocène, a été un événement volcanique majeur de l’histoire de la Terre entre 65 et 60 millions d'années. Elle fait partie des suspects dans la disparition des dinosaures à cause des gigantesques volumes de gaz probablement produits pendant cet événement géologique. Il y a 500 000 ans le Piton de la Fournaise émergea à son tour. Après une intense activité et des éruptions explosives des deux volcans, le Piton des Neiges se calma et eut sa dernière éruption voici 12.000 ans, mais le cœur reste encore chaud avec une température de 200 degrés vers 2000 mètres de profondeur. L’île de la Réunion est le plus jeune chaînon du tracé du point chaud, qui a formé les Trapps du Deccan en Inde, les Laccadives, les Maldives, les îles Chagos et les Mascareignes. La Réunion est une île volcanique jeune, elle repose sur le plancher océanique par 4000 m de fond, de base de 200 km sur 240 km. L’altitude totale, du plancher océanique jusqu’au sommet est de 7000 m. Une île encore en création L'île n'a pas fini son évolution et vit au rythme de ses éruptions volcaniques du piton de La Fournaise. Les coulées de lave atteignent parfois la mer agrandissant alors l'île de quelques hectares. Une fois la lave refroidie, vous assisterez à la naissance de la végétation et de la forêt tropicale. Il faut plusieurs années pour qu'apparaissent quelques mousses sensibles à l'humidité, "le lichen". Ces derniers n'ont ni tiges, ni feuilles, ni racines et pourtant ce sont bien des végétaux. Ils s'accrochent à la lave à l'aide de petits crampons. En mourant, ils vont laisser des débris organiques sur lesquels se nourriront les fougères. L'aventure a déjà commencé. Les feuilles de ces fougères vont alors créer la matière organique suffisante pour permette l'implantation des graines venant d'Afrique, d'Asie et apportées par les oiseaux, le vent le courant marin... Les arbres et les arbustes s'adaptent à ce nouvel écosystème. C'est ainsi que 60 % de la flore indigène de l'île sont constitués de plantes qui n'existent qu'à la Réunion ou dans les mascareignes. On estime donc à 160, les espèces de plantes à fleurs endémiques de la Réunion donc uniques au monde. Le maintient de la biodiversité en fait une des îles les mieux préservées aux monde.


Histoire géologique de La Réunion Phase 1 : C'est celle de l'élaboration et de l'émersion de l'île, entre 3 millions d'années et - 2 100 000 ans. La reprise d'activité du rift provoque l'émission de coulées d'océanites actuellement zéolitisées et de brèches volcaniques, ces derniers étant liées aux épanchements sous-aquatiques. On n'a pas pu dater ces roches mises à jour au fond des cirques. On sait qu'elles sont antérieures à 2 100 000 années.


Phase 2 : L'édification d'un volcan bouclier. Au moment de l'émersion de l'île, le volcan connaît une activité explosive. Mais de - 2 100 000 années à - 430 000 ans, le Piton des Neiges a une activité effusive, émettant des laves très fluides ou effusions. Les laves, des océanites récentes, des basaltes, des basaltes à olivine, d'une épaisseur totale de 800 m, constituent l'essentiel du massif. Ce dernier prend une configuration semi-circulaire et forme un cône surbaissé, d'où le nom de volcan-bouclier, d'un diamètre moyen de 50 km et d'une hauteur dépassant 2 000 mètres. L'édification de ce volcan-bouclier comporte deux étapes : d'une part, un gonflement à partir de l'axe tectonique NW-SE et trois axes secondaires disposés en Y et convergeant vers le centre où devait se situer le cratère principal. D'autre part, entre - 1 220 000 et - 950 000 ans, un effondrement de la partie centrale du volcan se produit, formant une caldeira polylobée d'une trentaine de kilomètres de diamètre. Entre - 430 000 et - 350 000 ans le Piton des Neiges traverse une période de repos.


Phase 3 : Un volcan d'activité mixte de - 350 000 à - 70 000 ans. Les éruptions, peuvent aussi désormais prendre une forme explosive avec projections et nuées ardentes, car de profonds changements affectent la composition du magma devenu plus acide, donc plus visqueux. Les laves émises sont des basaltes, puis des hawaïtes, des mugearites, des leumoréites et des trachytes. Des épisodes explosifs violents projettent cendres, brèches et ponces volcaniques dont les dépôts ( Cap champagne, Saint-Pierre...) atteignent une épaisseur allant de 5 à 100 mètres. Le centre d'activité principale est l'actuel Piton des Neiges. Vers - 200 000 ans une seconde caldeira, d'un diamètre moyen de 15 km, profonde de 400 à 600 m, se creuse dans l'édifice. Liées à l'axe tectonique NW-SE, les premières éruptions édifient le premier Piton de la Fournaise, au Sud-Est du massif du Piton des Neiges.


Phase 4 : - 70 000 à - 30 000 ans. Au cours de cette brève période d'activité, de nouvelles éruptions à partir du Piton des Neiges remplissent la caldeira II. Le plateau de Bélouve et la plaine des Marsouins sont comblés et les coulées débordent sur le littoral bénédictin par les vallée de Takamaka et de la rivière du Mât.


Phase 5 : - 30 000 ans à actuel. C'est celle de la formation des cirques. L'action de l'érosion est prépondérante, il n'y a plus guère d'éruptions. Des fractures préexistantes guident de profondes ravines. Celles-ci délimitent des compartiments déjà fracturés qui s'effondrent par panneaux, formant les îlets. Ainsi se creusent les cirques qui s'élargissent par des fissures curvilignes de décollement et par effondrement ou tassement de pans de falaises. Ces effondrements non volcaniques fournissent un matériel conglomératique, les brèches. Tous ces matériaux sont repris par l'érosion. Les grosse pluies du Würm, il y a environ 20 000 ans, provoquent la formation de coulées boueuses à la sortie des cirques ( Salazie, Plaine des galets...) et façonnent des glacis inclinés vers le goulot de sortie des cirques.



Source, Mi aime a ou: http://www.mi-aime-a-ou.com/naissance_reunion.php



Histoire de l'ile de la Réunion


La Réunion est une île française du sud-ouest de l'océan Indien située dans l'archipel des Mascareignes à environ 700 kilomètres à l'est de Madagascar et à 170 kilomètres au sud-ouest de l'île Maurice, terre la plus proche.
Bénéficiant d'un climat tropical et située sur la route des cyclones, elle présente un relief escarpé travaillé par une érosion très marquée. Elle culmine à 3 071 mètres d'altitude au sommet du piton des Neiges et abrite par ailleurs l'un des volcans les plus actifs du monde : le piton de la Fournaise. Ce dernier augmente régulièrement la superficie totale de ce territoire d'environ 200 kilomètres de circonférence et qui jouit sur ses quelques 2 512 kilomètres carrés actuels d'un endémisme naturel exceptionnel.
Vraisemblablement repérée par les Arabes dès le Moyen Âge, La Réunion n'a été habitée qu'à compter du milieu du XVIIe siècle, soit environ 150 ans après son apparition sur les portulans des navigateurs portugais. Jusqu'alors connue sous le nom de Mascareigne, elle devient sous celui de Bourbon une escale de la Compagnie française des Indes orientales sur la route des Indes puis, à partir des années 1710, une véritable colonie pratiquant la culture du café. Devenue une société de plantation, elle passe ensuite sous le contrôle direct du roi de France dans les années 1760 avant d'être réaffectée à l'industrie de la canne à sucre au terme des Guerres napoléoniennes. Elle est définitivement rebaptisée de son nom actuel et l'esclavage y est aboli en 1848. Malgré l'engagisme, qui se pratique jusque dans les années 1930, il s'ensuit une crise économique rampante à laquelle un terme ne sera mis que suite à sa transformation en département français en 1946.
La Réunion est depuis lors un département d'outre-mer désigné par le numéro 974 et elle bénéficie de ce fait d'un développement rapide auquel participe son statut plus récent de région ultrapériphérique de l'Union européenne. Néanmoins, et en dépit de son appartenance à la zone euro, son tissu productif reste structurellement fragile et fortement dépendant de la France métropolitaine. On y relève un taux de chômage particulièrement élevé (de l'ordre de 25%) résultat de la croissance encore soutenue de la population, qui est officiellement au 1er janvier 2010 de 833 000 habitants. Les Réunionnais se concentrent sur les côtes, où l'espace et le logement viennent à manquer et où se trouve Saint-Denis, le chef-lieu.
La démographie locale se caractérise par la jeunesse des habitants et leurs origines variées, à la fois européennes, ouest-africaines, est-africaines, malgaches, indiennes, annamites, malaises et chinoises. La cohabitation dans un espace restreint a donné lieu à des mélanges inédits, leurs langues formant le créole réunionnais, leurs religions se rencontrant autour d'un syncrétisme original, leurs gastronomies nourrissant ensemble la cuisine réunionnaise et leurs musiques fusionnant pour donner le séga et le maloya. Ce métissage original est considéré comme un atout essentiel pour le premier secteur économique de l'île : l'industrie touristique locale, à qui elle doit son surnom d'Île intense.

Source Wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_de_la_R%C3%A9union


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